Les « vieilles habitudes » ont malheureusement vite repris le dessus après la difficile période de la pandémie liée au COVID-19. On a beaucoup pensé à nos artisans et à nos commerces locaux car on avait besoin d’eux à ce moment-là mais on a tendance à les oublier un peu avec la reprise de la vie « normale ». Tout repart à cent à l’heure et on ne prend plus le temps pour ces petits gestes.
Et si on essayait, durant le mois de février, de changer à nouveau ses habitudes de consommation ? Et pourquoi ne pas les adopter ensuite à l’année ? Le but de ce défi réside dans plusieurs paramètres :
- encourager les commerces indépendants
- redécouvrir les épiceries et les petits commerces de proximité
- soutenir les petits producteurs
- faire vivre les marchés
- réapprendre à limiter les achats superflus
Ce défi est également l’opportunité de montrer que l’on ne soutient pas le suremballage des grandes surfaces, que l’on ne veut pas faire des kilomètres pour quelques courses et que l’on s’oppose à une politique de prix qui écrase le commerce de proximité.
Le but de ce défi est de faire au mieux dans son quotidien, sans appliquer forcément un boycott total. L’essentiel est de soutenir le circuit court au mieux de ses possibilités et de son lieu d’habitation. Pour certaines régions plus citadines, pourquoi ne pas imaginer se faire livrer un panier de producteurs locaux ?
On peut imaginer que, pris dans une routine, ce changement peut paraître presque impossible pour certaines personnes. Et si l’on commençait par aller acheter le pain régulièrement chez le boulanger, la viande chez le boucher ou fréquenter le marché local ? Ces petits gestes deviendront peut-être des habitudes quotidiennes.
Nombreux sont celles et ceux qui vont penser à l’aspect financier. En effet, on a l’impression de dépenser moins lorsqu’on va en grandes surfaces, ce qui n’est pas forcément le cas. Ces dernières, avec leurs publicités et leurs prix colorés, incitent à l’achat superflu, contrairement aux magasins de proximité, où l’on achète uniquement ce dont on a besoin, et à des prix défiant parfois toute concurrence.
Et si l’on dépensait moins et mieux ? On essaie en février, et on prolonge durant l’année
Source : envertetcontretout